Depuis plus d’un mois, les Haïtiens construisent un canal d’irrigation, alimenté par la rivière Massacre, partagée entre Haïti et la République Dominicaine. Le projet est contesté par la République Dominicaine mais pour la population haïtienne, ce canal est une opportunité pour développer l’agriculture. De nombreuses levées de fonds sont lancées pour mener à bien ce projet. « La construction du canal ne s’arrêtera pas ». Ce slogan est imprimé sur les maillots qu’arborent des religieux de Port-au-Prince. Le pasteur Jean-Claude Baptiste a lancé une levée de fonds pour financer les travaux du canal d’irrigation, qui permettraient d’arroser plus de 3 000 hectares de terre. « La construction de ce canal montre qu’une nouvelle Haïti est possible. Le pays fait face à beaucoup de problèmes. Entre nous, c’est la divergence. Mais le canal nous unit », dit-il au micro de notre correspondante, Marie-Andrée Bélange.Ce chantier a suscité un vaste élan de solidarité à travers le pays, mais aussi dans la diaspora. Certains vendent notamment des produits artisanaux, comme Vincent : « Je compte partager une partie de l’argent de la vente avec les gens impliqués dans la construction du canal ». Le jeudi 26 octobre 2023, une délégation du gouvernement s’est rendue sur le chantier pour rencontrer les initiateurs des travaux. Le gouvernement a promis d’envoyer une mission pour finaliser ces travaux.Mexique : les travaux de la Phonothèque nationaleLa Phonothèque nationale de Mexico est un lieu unique en Amérique latine. Dans ses coffres, on ne trouve pas de diamant ou autre joyau… mais des pièces tout aussi inestimables, à savoir des sons, des images d’archive historiques, notamment de langues autochtones aujourd’hui disparues. Le défi aujourd’hui est de les digitaliser, pour les sauvegarder. « La phonothèque est dans une course contre le temps parce que ce matériel est déjà obsolète », explique Jorge Mendoza à notre correspondante à Gwendolina Duval. Il est chargé de numériser les 600 000 enregistrements renfermés dans les coffres. Certains n’ont pas pu être sauvés, faute de lecteur, ou à cause du mauvais état du document.La plupart de ces archives proviennent de particuliers ou bien de radios publiques universitaires. « Tous ces trésors qu’ils ont, les gens pensent qu’ils ne valent pas grand-chose, commente Margarita Sosa, directrice de la conservation. Ils ne se rendent pas compte parfois que ce sont des témoignages inestimables, uniques. Nous avons une richesse culturelle à protéger. » Notamment pour des bandes sonores où l’on peut entendre de la musique et des voix de peuples autochtones. En plus de sa mission de conservation, le travail de la Phonothèque nationale est de les rendre public pour qu’il traverse les générations. Les enregistrements sont donc accessibles gratuitement.Le journal de la 1èreUne mission du COR, le Conseil d’orientation des retraites, se rendra bientôt en Martinique.
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